Les sgdf sous la tornade
Il s'en est passé des choses depuis ce soir. Nous nous couchions tranquillement quand on vint nous prévenir le 17 au soir qu'il y aurait une tempête de grêle dans 45 min et qu'il fallait s'y préparer. Le ciel était magnifique. On a eu le temps de se doucher et le calme était tombé sur le camp. Le vent s'est levé, puis très vite l'intensité du vent à augmenté nous nous somme accroché aux installations pour les retenir. La pluie s'y est mise. On ne pouvait plus se protéger de rien, ni nous, ni nos affaires. Les tentes s'arrachaient, les bâches fouettant l'air et les trépieds menaçaient à chaque instant de s'abattre au sol. Les tentes démâtées par le vent était pleines de pio et cara en panique, pleins de courage, essayant d'empêcher la toile de s'envoler et l'eau de s'infiltrer dans la tente. Tout autour les chefs se démenaient avec efficacité et une cohésion décuplée par la compréhension de la gravite de la situation. 15 min d'incertitude et l'évacuation à été sonnée. 15 très longues minutes à empêcher les tables de tomber sur les tentes ou se réfugiaient les jeunes, à casser et arracher des armatures de tentes pour les éloigner et sécuriser les tentes, à affronter le vent qui soulevait tout autour de nous et les grêlons qui tombaient, à garder le calme et éviter la panique de l'unité. 15 min ou tous les 4 œuvrons de front face à un constat difficile : tout le matériel n'a plus d'importance, nous sommes prêt à tout pour garder en sûreté nos 28 pionniers et caravelles.Les sgdf au Zénith
Après ces 15min les règles d'évacuation sont données : direction le Zénith le plus vite possible avec une tenue de sortie de duvet. Les garçons étaient en caleçons ... sous la pluie les scouts se sont dirigés à l'abri en une longue file de 15000 personnes pleurant, tremblant, chantant et gueulant contre le découragement. 3h tout le monde était entré dans le zénith. Les chefs d'équipe (Alice, Marie, Justine, Anthony et Sam) ont étés incroyables par le calme et leur attention dans la gestion de leur équipe afin de garder leur équipe soudée , ne perdre personne dans la cohue et contenir la terreur et la panique des certains membres de leurs équipes. C'est assurément tout cela qui a permi à tous les membres de l'unité de traverser cette épreuve soudés et sans aucune grosse blessure physique et morale. La nuit au Zénith qui suit est certainement la plus longue que nous ayons jamais passé (et avec le moins de sommeil) mais l'union de l'unité et des 15000 personnes apaise bien des esprits. Le lendemain matin c'est fourbus, fatigués mais fiers et ensemble que nous rejoignons notre lieu de campement pour aller à la reconquête de notre lieu de camp et reconstruire. Les dégâts matériels sont partout : deux tentes sont ruinées les autres pliées mais repérables, on retrouve des morceaux chez le voisins, toutes nos affaires sans exception sont trempés et pleines de boues et les tables menacent de s'effondrer. Mais notre unité et pleine de ressources et petit à petit le camp se redresse tel un phœnix : nous renforçons les tables, réparons et reconstituons les tentes, commençons à apaiser les esprits. Et c'est avec force et conviction qu'en une journée le camp sera rebâti. C'est forts du dépassement de cette difficile expérience que nous finissons cette journée fatigués mais heureux du bonheur d'être ensemble.le camp dévasté |
la tente des chefs (ou ce qu'il en reste) |
l'intérieur de nos tentes est fantastique au matin! |
15000 sgdf au zénith de strasbourg |
Les tentes au petit matin |